Les poupées persanes

Théâtre des Béliers parisiens (Paris – France)

Date

Samedi 27 janvier

Horaire

20h30

Durée

1h45

C’est l’histoire de quatre universitaires dans l’Iran des années 70, de la chute du Shah à l’arrivée au pouvoir du régime islamique.

C’est l’histoire, en France, de deux soeurs pas très enthousiastes à l’idée de célébrer le passage à l’an 2000 aux sports d’hiver, en famille.

C’est l’histoire d’amour de Bijan et Manijeh, couple mythique des légendes perses.

C’est l’histoire d’une jeunesse pleine d’espoir, d’une lutte avortée, d’un peuple sacrifié, de secrets qui s’entortillent, de la transmission dont on ne sait que faire et de l’amour qui ne sait plus où aller.

C’est l’histoire à vrai dire, de toutes les révolutions.

Une histoire qui ne vous laissera pas indemne !

Une magnifique proposition de théâtre !

Régis Vallée – Metteur en scène

Apres une double licence d’Allemand et d’Etudes Théâtrales à la Sorbonne, Regis Vallée part vivre en Allemagne ou il joue dans Die Frist de Durrenmatt.
En France, il suit une formation au Conservatoire du XIXeme puis aux Conservatoires du Centre et du XIeme.
Guitariste et chanteur, il participe à la création de plusieurs spectacles musicaux comme « La Mégère a peu près apprivoisée » d’Alexis Michalik (Splendid) dont il compose et co-écrit plusieurs titres.
Il participe à la création du « Porteur d’Histoire », spectacle qui obtient deux Molières.
Sa collaboration avec Alexis Michalik se poursuit notamment avec « C’est Edmond » qui obtient 5 Molières en 2016. 

« La Main de Leïla » d’Aïda Asghazadeh et Kamel Isker (Béliers Parisiens) est sa première mise en scène. Elle obtient 2 nominations aux Molières en 2018.
Enfin, il tourne également dans des séries (Nina, FRANCE 2, Les Emmerdeurs du Golden Moustache), pour des courts-métrages (Au Sol et Friday Night d’Alexis Michalik, Lendemains Funèbres d’Ambroise Michel), pour la publicité (Un homme et une femme de Xavier Mairesse), pour des programmes courts (Bande-Demo de Dan Menasche et Gaelle Gauthier, nomination au Festival de la Rochelle 2013) et fait du doublage en allemand (série Karambolage de Claire Doutriaux, ARTE).

Le mot de l’autrice – Aïda Asgharzadeh.

« Et un jour, j’ai compris. J’ai compris que mes parents avaient vécu sous la contrainte, qu’ils avaient défié une dynastie, participé à une révolte (destituer la monarchie), puis lutté contre une révolution (islamique), qu’ils étaient des résistants, des intellectuels, des évadés, des recherchés, des exilés. Qu’ils avaient abandonné toute leur vie et qu’ils étaient partis parce qu’ils avaient choisi la liberté : la liberté de pensée et la liberté d’expression.

Cette même liberté qu’ils ont tant tenu à me transmettre, m’a fait faire sans doute le choix de raconter des histoires.

Et pour eux qui ne le peuvent, écrasés sous le poids de la culpabilité, je me dois de raconter leur histoire.

Ou plutôt mon histoire à travers la leur. »

L’ingéniosité du décors qui permet de basculer rapidement d’une scène à l’autre.

La musique en partie jouée en direct.

La force de l’histoire, les allers retours entre présent et passé.


4 nominations aux Molières du théâtre dont 2 récompenses :
Molière du comédien dans un second rôle pour Kamel Isker
Molière de l’autrice francophone vivante pour Aïda Asgharzadeh

Une création de : Aïda Asgharzadeh
Mise en scène : Régis Vallée
Avec : Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker, Azize Kabouche, Toufan Manoutcheri, Sylvain Mossot et Ariane Mourier.
Costumes : Marion Rebmann assistée de Marie Dumas de la Roque
Création lumière : Aleth Depeyre
Musique : Manuel Peskine
Scénographie : Philippe Jasko et Régis Vallée
Assistante à la mise en scène : Mélissa Meyer
Décoratrice : Alissia Blanchard
Co-Production : ACMÉ, Théâtre des Béliers Parisiens et Atelier Théâtre Actuel.
Photos : Alejendro Guerrero

« Le ton passe du rire à la tragédie, avec des dialogues très drôles, des accents justes. C’est une prouesse de jeu et de mise en scène, et une histoire poignante qui finit pas si mal. » 

Paris Match. Catherine Schwaab

« Un conte très personnel, fait d’humour et de convictions, dans l’ombre sinistre des intolérants. » 

L'humanité

« Entre rires et larmes, on embrasse ces poupées qui se jouent de nous avec un plaisir immense. Sous des airs badins de comédie, la pièce porte un propos bien plus profond, et extrêmement touchant. Détendu par l’humour, on se fait cueillir. Touché en plein coeur. »

Le Parisien

Soutiens et partenaires de la Saison culturelle du Théâtre des Aspres